La critique est à retrouver dans son intégralité dans le dernier numéro de Ciné-Feuilles.
NOTE : 6/20
« La musique de Quincy Jones sauve quelque peu le naufrage mais le casting sans saveur fait bien pâle figure face au Danny Glover et Whoopi Goldberg de 1985. L’ennui est donc profond, tout à goût de plastique, comme un fade plat réchauffé, une addition de scènes qui se succèdent sans jamais s’imbriquer entre elles. Il y a bien cette histoire d’émancipation féminine grâce à la pétillante Shug Avery qui vient alors décomplexer Celie de son rôle d’épouse soumise, et lui offrir ainsi la voie de la liberté, la rupture du carcan masculiniste, et l’acceptation d’un nouveau possible, celui de ses propres désirs, et enfin, et un futur radieux de danse et de chansons. Il y a aussi cette belle idée du retour à la terre originelle, et ces retrouvailles sur la terre des ancêtres, pour ne jamais oublier ses racines. Mais là encore, tout semble factice, forcé, comme un vent d’usurpation très 2020 face à une authenticité bien plus prenante des années 80. »
