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Note : 15/20
« La première image pose le film, Marie-Magdala, disciple préférée de Jésus a été chassée à sa mort, et le récit suivra ses derniers pas d’errance avant sa mort. Elle qui se trouve alors vieillie, les cheveux blancs, les doigts fripés, le regard absent, et l’abattement de son amour perdu sur des pommettes marquées. Son souffle de souffrance résonne dans une forêt, elle, luxuriante et dense, vivifiée par une faune omniprésente. Et qui s’oppose à la vie absente d’une Magdala mortifiée (quelle force à l’image de Elsa Wolliaston, grande responsable de la réussite du film). »
« Car « Magdala » est une œuvre entière, pesante, et qui attaque avec lenteur et harmonie, et d’une maitrise épatante, non pas l’adoration béat religieux, mais le sujet fondateur du don de soi total et de l’engagement absolu. »