Critique : Pacifiction de Albert Serra

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Note : 19/20

« Magimel y joue son rôle le plus fort, sommet charismatique, fou parmi les fous, scrutant les eaux à la recherche d’un sous-marin nucléaire d’une crise paranoïaque pour parvenir l’instant d’après à une lueur de singularité consciente (par ce sublime monologue en voiture comparant la politique au monde de la nuit), symbole d’un homme dépassé par son temps, ironique imaginaire d’un acteur que l’on pensait perdu. »

« Bien au contre, l’objet joue de sa dysmorphie pour détourner toute linéarité scénaristique pompeuse, il additionne les seconds rôles vaporeux pour brouiller les pistes entre le réel et l’imaginaire, le conscient du subconscient, jouant la carte esthétique en All-in, généreuse donation absolue d’un cinéaste qui ne touche plus terre. »