° Si tu veux voir du grand cinéma naturaliste : Hong Sang-Soo est au sommet, il n’a désormais besoin d’à peine 1 heure pour tout raconter, pendant que d’autres n’en font rien en plus de 2 heures. La beauté à la fois esthétique et ce grain photo noir et blanc sublime, et d’une mise en scéne épurée et naturaliste, entraine une émotion contenue mais profonde face à la multitude de sujets évoqués plus qu’analysés en si peu de temps. Très grand film. « Introduction » de Hong-Sang Soo
° Si tu veux te pavaner dans la médiocrité : L’idiot touche à son but, Emmerich en chef d’orchestre avec le crash de la lune sur notre pauvre terre agonisante, message subliminal pour retardé du choc écologique futur. C’est moche, bête, et le scénario écrit probablement par un enfant de 10 ans. Les incohérences et les non-sens en font finalement un objet rare : il faut le voir pour le croire. « Moonfall » de R. Emmerich, sortie le 9 février
° Si veux continuer à t’auto-flageller : Lorsqu’on parle d’idiot, Kev Adams n’est jamais très loin, et revient hanter nos cinémas avec sa nouvelle bouse. Un teubé découvre la vie à travers les yeux plissés de vieillard en maison de retraite, et s’acheter une nouvelle conduite. Humour potache, situations invraisemblables, filmé comme un vieux téléfilm médiocre de fin de soirée sur M6. Et ca va forcément cartonner, pénible. « Maison de retraite » de T.Gilou, sortie le 16 février
° Si tu veux te complaire dans une idée de vie utopique : Jérémie Elkaïm que l’on adore devant la caméra s’essaye à la mise en scène avec une histoire bien ficelée, déjà-vu situationnel, mais forcé et sur-écrit. Les traits des acteurs sont marqués, les émotions tirées, les belles lecons s’enchainent dans une complaisance maladroite. Dépassé cette belle histoire et cette rencontre entre une veuve et un clandestin iranien, il ne reste malheureusement plus grand chose de ces 2 heures. « Ils sont vivants » de J. Elkaïm, sortie le 23 février