La critique est à retrouver dans son intégralité dans le dernier numéro de Ciné-Feuilles.
Note : 11/20
« Il y a là la vraie qualité du film, le portrait d’une femme complexe, à la morale souvent abjecte, manipulatrice et déboussolante de rouerie, puis touchante, d’une sensibilité maternelle innée. Mais qu’en fait Kaltenbäck ? Et bien pas grand-chose. Ce qui s’apparentait à son début en qualité se transforme rapidement en vil défaut, celui d’un angle perdu, d’une clarté de ton paumé, d’une écriture grossière et illisible. »
« « Le Ravissement » copine donc dangereusement avec l’anecdotique, à l’image d’un fait-divers en seconde page d’un canard froissé (« Une femme vole un bébé et s’échappe en Normandie »)à faire pâlir d’envie le 20 minutes. Là où Saint Omer d’Alice Diop partait d’un fait-divers effroyable (une mère tuant son nouveau-né) pour en tirer une lecture universelle magistrale sur la maternité, Kaltenbäck n’arrive jamais à s’y soustraire livrant un film bien trop factuel. »