Critique : Glass Onion de Rian Johnson

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Note : 6/20

« Daniel Craig (Benoit Blanc) en grand guignol à accent ne trouve jamais le ton juste, pas drôle, lourd et exténuant en mimiques. Il accompagne comme il peut les inlassables
retournements scénaristiques d’un film qui éternise une idée simpliste : le plus riche est le plus idiots (Miles Bron), un voleur d’idée, une petite personne factice mimant son génie, et
qui se révèlera en roi des benêts. »

« Pire, on y retrouve une forme finale de vénération pour la réussite matérielle face
à l’esprit : car si Miles Bron perd la Joconde, ses amis et sa villa de milliardaire, ses sculptures de verres brisées une à une par ses convives, n’est-ce pas finalement lui qui obtient gain de cause ? Lui qui, malgré ses mensonges et le ridicule de son esprit, restera pour toujours dans l’éternité : la bêtise en grande gagnante de cette bien triste « Party » aux effluves d’oignons avariés. »