Critique : Jacky Caillou de Lucas Delangle

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Note : 16/20

« En pleine ruralité française, Jacky Caillou, orphelin et petit-fils de Gisèle, suit les traces de sa grand-mère magnétiseuse et entité ésotérique du village. Dès le premier plan, l’on comprend que le son sera central, cette quête de l’inexplorable par la musicalité. On voit Jacky les écouteurs vissés aux oreilles, un amplificateur sonore dans les mains guettant les bruits ambiants et les prières de sa grand-mère en plein traitement. Le son donc, traceur de la première à la dernière image de cette formidable fable rurale, baignée de poésie et d’authenticité. »

« Bien au-delà du néo-film de genre à la française (Teddy, La Nuée, Ogre), Jacky Caillou émeut bien plus par sa poésie primaire que par son versant fantastique finalement anecdotique, élément perturbateur presque dommageable dans cette quête profonde de l’acceptation de soi. »