La Belle Affaire de Natja Brunckhorst

La critique est à retrouver dans le dernier numéro de Ciné-Feuilles

Note : 7/20

« Rien ne va donc dans ce patchwork au montage illisible, où les idées démagogues et parfaitement survolés noient le peu d’angle esquissé : en exemple, la question du trouple surgissant de nul part (« cet enfant, c’est finalement le tien »), puis l’idée socialiste d’une reprise collective d’usine qui elle aussi s’évapore très vite. La réelle grande interrogation d’un tel projet, et finalement son seul « intérêt », c’est de voir à quel point son metteur en scène se bat à défendre une idée commune (anti-capitaliste) en ne cessant finalement de nous l’exposer à la tronche : on n’y  voit que de chiffres, on ne parle que d’argent, de billets, de compte, de versements. Ce film faussement social même pas drôle finit à contre-emploi : à force d’exposition, l’argent finit en solution (et cette ultime scène d’un gros nounours débordant de billets). »