La critique est à retrouver dans son intégralité dans la revue spécialisée Ciné-Feuilles.
NOTE : 10/20
« Puis, la gueule cassée de Hassan (Abdellatif Masstouri, acteur amateur comme la majeure partie du casting) apparaît, ses traits marqués se confondent à la brutalité animale, sa peau rocailleuse en fardeau indélébile de sa vie de taulard passé, sa voix roque d’outre-tombe à la tonalité bestiale : il incarne l’animalité de l’homme, le trait d’union entre les vociférations du chien et la violence inhérente au genre humain. »
« Le pardon est au centre des affaires, et là encore de manière très didactique, Larzaq nous aligne d’abord une scène où le défunt est lavé et préparé pour éviter le mauvais œil (par ailleurs la plus belle scène du film) puis d’un parallélisme un peu neuneu le père et fils se lavant ensemble de manière similaire pour recevoir le pardon divin. Mais dramatiquement, le vers est déjà dans le fruit et l’on se détourne clairement d’un sort qui ne nous intéresse guère, noyé dans cette addition de rencontres et de situations non accordées. »