Critique : Armageddon Time de James Gray

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Note : 18/20

« Avant Spielberg (The Fabelmans), après Paul Thomas Anderson (Licorice Pizza), James Gray interprète à son tour ses souvenirs d’enfance par la trajectoire ondoyante du jeune Paul, perdu entre son devoir de réussite et son désir d’évasion d’une Amérique reaganienne boursoufflée par l’appât du gain et le racisme nauséabond. Gray livre ici son long-métrage le plus intime, sidérante fable nostalgique, sublime devoir de mémoire, grand par son épure, immense par sa lecture »

« La grandeur d’Armageddon Time ne vient donc pas de sa mise en scène grandiloquente, d’une performance d’acteur hors-norme, mais bien de son authenticité, son humanité qui déborde du cadre, de cette capacité infinie de Gray à filmer l’humain par le prisme du doute et du questionnement, plutôt que par le judas de l’orgueil et des préjugés. »