L’article est à retrouver en intégralité dans le dernier numéro de Ciné-Feuilles.
May December de T. Haynes
« Haynes penche plutôt du côté du ridicule, celui d’une contemporanéité vaine, et à son apogée, le pathétisme résultat de cette démarche dérisoire : un pauvre téléfilm à peine regardable. Toute la force du film est bien par cette bascule casse-gueule mais exquise du sérieux à la drôlerie, du film d’auteur au téléfilm. »
Banel E Adama de Ramata-Toulaye Sy
A Song Sung Blue de Gěng Zi-Hán
Cerrar los Ojos de Victor Erice
« Il y a tant d’humanisme et d’amour dans la caméra d’Erice, cette longue fresque de 3 heures prend son temps, pose cette quête de l’identité, son jeu de la mémoire, sans jamais tirer la larme, mais la faire apparaître avec intelligence et délicatesse dans un élan de grâce pudique et sans maniérisme. De sa scène d’ouverture grandiose (film dans le film : la dernière scène tournée par l’acteur avant de disparaître) à une reconstitution finale dans une salle de cinéma où chaque protagoniste à sa place attitrée, Erice hisse le cinéma au firmament des plus grands. »